Échec scolaire

Nicolas à 14 ans, il est en seconde. Il a de nombreuses fois changé d’établissement depuis le primaire, il s’ennuie à l’école,se sent toujours isolé des enseignants qui le disent méprisant. Dès qu’il pose une question, il est rabroué , et n’obtient jamais vraiment une réponse claire… Dans ce contexte son début de collège se solde par un arrêt de scolarité, c’est insupportable pour lui d’être l’objet d’une méfiance de la part des adultes.

Il poursuit son parcours à la maison. Il est soulagé mais se sent isolé, il ressent une autre pression cette fois, celle de ses parents qui veulent des résultats, mais pour autant ils sentent bien que leur fils a des prédispositions particulières, ils ne savent pas bien le gérer.

La 4eme et la 3eme auront lieu par correspondance. Il excelle en science.

Au lycée il demande à ses parents de réintroduire l’école, en pension, il a besoin de renouer avec les autres et espère rencontrer des professeurs à son écoute. Ce ne sera pas le cas du tout et même l’inverse, on le traite d’arrogant, de méprisant car il sait défendre les sujets, va plus loin dans la compréhension, il bouscule, il dérange, et il s’écroule. Ses résultats sont catastrophiques, il rend copie blanche car il ne comprend pas ce que l’on attend de lui dans les énoncés qu’il trouve d’ailleurs idiot « à quoi ça sert cette question ». Ces parents venait régulièrement en consultation pour eux, lui est venu quelquefois mais il était très méfiant, ce qu’il aimait cependant c’était nos échanges sur un sujet de société, abordé où son opinion était respecté.

Je demande un bilan de capacité. Le bilan souligne très nettement le haut potentiel , mais aussi l’immaturité affective, il vit là un clivage important.

J’écris au médecin scolaire, à la psychologue, mon courrier est classé sans suite. L’école veut lui faire redoubler sa 1ere. La famille s’oppose, il va rester avec des professeurs avec qui le rapport est brisé, au sein d’un établissement qui l’a étiqueté, « enfant méprisant, qui sait tout et ne veut pas apprendre  »

Il souhaite devenir architecte, il a besoin de son BAC, je le supplie d’accepter un changement de comportement , le temps de quelques mois pour qu’il décroche son sésame mais le mal est fait.Il ira peu en cours de terminale, il fait une fugue et sera retrouvé chez un oncle à l’autre bout de la francs, il n’en peut plus. Il rentrera pour se présenter au BAC, il ne l’aura pas. Je le quitte là n’ayant pas d’autres nouvelles…..Quel gâchis!

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Phobie scolaire et dépression

J’ai vu passé, mon fils d’élève très brillant jusqu’en 6ème à un élève en grandes difficultés scolaires seulement quelques mois plus tard, le lien avec ses camarades est devenu difficile, la relation aux enseignants conflictuelle. On m’a décrit un enfant que je ne connaissais pas ; insolent, fainéant.…

On a remis en cause mon éducation. On a parlé d’adolescence perturbée, de problèmes psychiatriques. J’ai eu beau tentée de renouer le dialogue avec les enseignants, d’appeler à l’aide, de mettre en route des thérapies, rien n’y a fait.

Grégoire a plongé, jusqu’à un état suicidaire.

La scolarisation est devenue impossible tant les crises d’angoisse et la phobie scolaire sont montées crescendos. Il a malgré tout réussi à passer son brevet des collèges, qu’il a eu au grand étonnement de ses professeurs. Un passage en seconde a été autorisé par la direction du collège, qui nous a été d’un grand soutien, contre la volonté de ses enseignants. Au bout de trois jours au Lycée, les angoisses ont repris de plus belle. L’incompréhension de ce qui lui arrivait a mis Grégoire à terre. J’ai à nouveau tirer la sonnette d’alarme, direction du Lycée, médecin scolaire, thérapeute, CMP, personne n’avait de réponses. J’ai passé des soirées entières sur internet à chercher des pistes. Je savais que nous passions à côté de l’essentiel, ni éducatif, ni psychiatrique, mais quoi ?

Quand la précocité est revenue un peu trop souvent dans les réponses du web, j’ai fini par m’y pencher. Bien sûr, précoce, il avait sauté son CM1 et alors ?

Par pudeur, je ne m’étais jamais penchée sur le sujet.

Tout y était. Grégoire n’était qu’un cas d’ école parmi des milliers d’autres, il aurait pu être « modélisé ».Quinze jours plus tard nous étions fixé. QI à 135. Et là quand on pense avoir enfin la solution, rien n’existe, que des expérimentations complètement disparates à travers la France…

Avec un résultat de test qui est considéré par les uns comme une pathologie, par les autres comme une mode, où on attend de vous que vous présentiez votre petit Einstein sur pattes et qu’il récite l’annuaire d’Ille et Vilaine, en sens inverse si possible…

La souffrance de mon fils était telle, qu’aucun système scolaire n’était envisageable pour lui, y compris le CNED. Nous étions des hors la loi, un signalement a été fait : « scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans ».

Il est actuellement à Zébra à Marseille, centre d’aide pour les ados à Haut Potentiel en souffrance scolaire.En trois mois il ont réussi à lui faire reprendre confiance en lui, il envisage à ce jour de reprendre une scolarité par le CNED.

Je m’endette mois après mois pour qu’il puisse avoir accès à l’immense aide qu’il trouve à Zébra, entre le coût de la prise en charge, les transports, les thérapies, la famille d’accueil, je dépense entre 1000 euros et 1500 euros par mois.

Où est l’égalité des chances que le système scolaire français nous assure ?

Alors pour une prise en charge réelle de nos enfants, c’est mille fois OUI.

Pour Grégoire, il est trop tard, pas pour tous les autres.

Que son histoire ne soit pas inutile…

Mme Jouasse, Vitré

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Signes extérieurs d’une vie réussie

Aux yeux de ma famille, de mes proches, j’incarne une forme de réussite. Jeune trentenaire, marié, père d’une enfant de 4 ans, propriétaire d’une demeure ancienne et menant une carrière professionnelle épanouissante et valorisante, je présente de fait de nombreux signes extérieurs d’une vie réussie.

Et pourtant, aussi loin que mes souvenirs me le permettent, je me suis toujours senti anormal, en décalage vis-à-vis du monde qui m’entoure.

Cette différence s’est révélée être une force mais également la source d’interminables questionnements et d’angoisses avec lesquelles il n’a pas toujours été facile de vivre. Diagnostiqué adulte à haut potentiel il y a quelques mois, j’ai enfin pu mettre un mot sur cette différence et commencer à l’accepter.

Parmi les certitudes que j’ai acquis depuis ce jour, l’une des plus importantes est que les enfants à haut potentiel représentent une richesse dont nos territoires, notre pays, se privent en l’absence d’un système scolaire adapté et d’enseignants formés. Père d’un enfant de 4 ans, je suis aujourd’hui résolu à offrir à mon fils, dont tout porte à croire qu’il porte également en lui cette différence, l’école dont je n’ai pas pu bénéficier. Malheureusement, après plusieurs semaines de recherche, nous avons été obligés, mon épouse et moi, de constater qu’aucune école de ce type n’existe à proximité et nous envisageons depuis de déménager.

Toutefois, attachés à cette région dont nous sommes originaires et où nous exerçons nos professions, nous souhaitons au préalable explorer toutes les pistes possibles. C’est pourquoi nous nous engageons dans cette association dans l’espoir d’offrir aux enfants à haut potentiel de notre région une école où ils pourront pleinement s’épanouir, sûrs qu’ils feront notre richesse de demain.

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Jusqu’à ne plus marcher…

Je suis maman de trois enfants.

Ma fille aînée à toujours été un enfant plutôt « en avance ».

De par mes études à l’époque et quelques exemples familiaux je voyais dans cette situation plus de souffrance qu’autre chose et j’avais la sensation qu’il fallait choisir entre l’épanouissement de l’enfant au niveau des apprentissages et son épanouissement social.

De ce fait j’ai préféré occulter les choses « tant que cela ne lui pose pas de problème ». Le fait est qu’elle a toujours semblé bien s’adapter et a toujours eu de très bons résultats ce qui est toujours le cas aujourd’hui.

Cependant depuis les débuts de sa scolarité elle a régulièrement développé des pathologies qui l’empêchaient de marcher jusqu’à passer plusieurs semaine hospitalisée et sans aller à l’école.

Il se trouve qu’aujourd’hui nous prenons conscience du lien entre ces symptômes et ce décalage qu’elle a toujours ressenti sans pouvoir mettre de mots dessus.

Nous prenons conscience lorsque cela ne semble pas se voir que ces enfants ont du mal à trouver leur place dans le système actuel et nous voyions aussi que ses frère et sœur montrent également des signes correspondant au fonctionnement particulier des enfants « précoces .» Nous avons nous même subit ce décalage lors de notre scolarité.

Ce sujet qui m’interpelle depuis plusieurs années me questionne également dans ma vie professionnelle, en tant que thérapeute je reçois régulièrement des personnes qui souffrent, d’enfants , d’adolescents, de parents, d’enseignants qui se trouvent démunis face à une institution qui n’a ni les moyens ni les compétences nécessaires pour tenir compte des besoins de nos enfants.

Peu de professionnels connaissent vraiment bien le sujet et les personnes concernées se sentent souvent seules face à cette situation qui aujourd’hui se ressent plus comme un handicap alors qu’il ne s’agit que d’un mode de fonctionnement différent qui concerne une part non négligeable de la population.

Voilà pourquoi je suis absolument convaincue qu’un tel projet à toute sa place, toute légitimité.

En tant que parent je refuse que mes enfants souffrent d’un système qui ne les entend pas et ne les prend pas en compte, j’ai donc envie de me battre pour qu’une structure, qui permettrait de prendre en compte leur différence tout au long de leur scolarité, soit mise en place.sa

 

TEMOIGNAGES DES ATELIERS DES PARENTS

"L’atelier collectif m’a permis de me rendre compte que je ne suis pas seule à vivre des moments désagréables avec mon enfant! Les séances mensuelle avec un thème bien défini à chaque fois m’ont donné la possibilité d’approfondir ce point particulier, et de ne pas me contenter de le survoler… en disant « oui bien sûr, je sais déjà ca ». Le fait de se retrouver le mois suivant permet de mettre en pratique ce qui a été vu en groupe. Je trouve que ces ADP apportent un éclairage assez précis (nous avons le temps d’analyser nos propres situations) pour une meilleure compréhension de nos enfants HP. Chantal est très expérimentée et elle a beaucoup de retour de pleins de situations, de familles et d’enfants différents" C.

"Le mot qui me vient quand je repense à ces ateliers c'est nécessaire ! Avoir un enfant c'est un apprentissage parfois difficile. On manque de connaissances sur de fonctionnement des enfants, on manque de temps d'échange. On est pris par les difficultés du quotidien par les émotions et on a pas de pause pour prendre du recule. L'atelier offre tout ça. Le fait de travailler en groupe fait du bien. Ça nous porte dans la mise en pratique. C'est utile quand ça va et on se rend compte de la chance qu'on a de travailler sur sa parentalité et ce qu'on peut éviter. Et ça aide bien quand ça ne va pas et que le quotidien est une galère.." A..

 

Une souffrance destructrice

Parents d’un jeune garçon de 8 ans scolarisé en classe de CE1, nous témoignons de notre souffrance face au mal être de notre enfant face au type d’enseignement proposé actuellement.

Jusqu’ici faisant entièrement confiance à l’équipe pédagogique depuis la petite section, nous sommes confrontés à l’accroissement des troubles du comportement de notre enfant, colère, refus d’entrer dans les apprentissages, refus de réaliser le travail demandé en classe, cherche l’attention, est isolé dans la classe, casse son matériel, ne tient pas en place sur sa chaise, refuse l’échec, se dénigre, mésestime de lui même. Notre enfant finit par présenter des signes de régression, se roule par terre, rampe, crie comme un tout petit enfant, ne retient plus ses selles. Malgré tout, ses résultats scolaires se maintiennent mais sont irréguliers.

Nous décidons de faire suivre notre fils par une psychologue, qui rapidement nous parle des enfants à haut potentiel intellectuel, en mettant en avant un grand décalage entre son potentiel émotionnel et son potentiel intellectuel.

Nous pensions pouvoir travailler avec l’institutrice de notre fils pour s’adapter à cette différence, mais nous entendons un discours très négatif sur notre fils, » provocation, insolence, il n’en fait qu’à sa tête…, il ne fait aucun effort…, il est dangereux pour lui même et pour les autres… » jusqu’à l’évincer d’une sortie scolaire.

Cette souffrance est évidemment destructrice pour toute la famille, épuisement, colère, culpabilité, jusqu’à la dépression pour les plus sensibles.

Rencontrer et échanger sur le sujet par le biais de cette association a été une petite bouffée d’oxygène.

Ne pouvant pas nous permettre d’assurer nous même la scolarisation de notre enfant, nous serions évidemment ravis de voir la création d’un lieu adapté pour ce type d’enfant et nous soutenons ce projet.

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Anxiété, insomnies et crises d’angoisses

Notre petit garçon est en CE1 et jusqu’ici, il avait une scolarité qui se passait « à peu près » bien.

Jusqu’à l’entrée en maternelle, Romain était un petit garçon assez sage, curieux, vive la joie et à priori déjà très avancé sans que l’on s’en rende forcément compte puisque c’était notre premier enfant.

Il a changé de comportement et est devenu plus nerveux et plus anxieux à l’entrée en maternelle, nous associions cela à l’arrivée de sa petite sœur.

Depuis, les apprentissages se sont toujours bien passés. Par contre, Romain a toujours été « un peu à l’écart » à l’école. Il a des copains mais il nous dit souvent qu’il « se sent différent d’eux ? »…

Jusqu’à novembre dernier, nous pensions que il était « compliqué »…et nous nous adaptions à « son caractère », même si cela devenait de plus en plus compliqué !

Depuis la rentrée de la Toussaint 2013, la situation s’est dégradée…

Romain a des soucis d’endormissement, d’insomnies nocturnes, de nervosité, d’anxiété exacerbée par le moindre petit problème, de crises d’angoisse quand on le laisse à l’école le matin, et surtout il se plaint qu’il s’ennuie à l’école, il ramène beaucoup de dessins car il est toujours prêt avant les autres et la maîtresse le fait patienter de cette manière…

Notre vie quotidienne était devenue un cauchemar car nous ne pouvions expliquer la situation jusqu’à ce qu’un professionnel nous dirige vers la piste d’EIP ! Sujet dont nous n’avions jamais porté attention et qui nous a paru complètement impossible au départ…car pour nous les EIP étaient des enfants heureux et épanouis…

Après des semaines de documentation et d’information, nous avons décidé de faire passer à Romain un bilan QI chez une psychologue spécialisée à Rennes. Il s’avère que il a un QI de plus de 130 et la psychologue nous a confirmés qu’il présentait les symptômes typiques et que clairement, le fait qu’il s’ennuie à l’école était source de dépression…

Nous avons rencontré la maîtresse qui se sent complètement démunie face à cela car elle nous dit clairement qu’elle ne sait ce que faire pour lui !

Romain va un peu mieux depuis que le diagnostic a été posé, il comprend enfin pourquoi il est différent…

Mais nous savons très bien que le collège risque d’être très compliqué si rien n’est fait avant et c’est pourquoi nous avons décidé de mettre toute notre énergie possible autour du projet d’un « pôle spécialisé pour EIP à Vitré ».

Nous avons bien évidemment pensé aux villes plus importantes comme Rennes (qui d’ailleurs à priori n’a pas plus de solutions) mais nos professions font que le déménagement est impossible à moins d’en changer !!!

Nous sommes vraiment dans l’inquiétude voire dans l’angoisse concernant l’avenir scolaire de notre enfant. C’est si difficile de se dire qu’un don au départ peut devenir un handicap….

Quand les bonnes notes ne font pas tout

Il me semblait que j’étais différente.

Du plus loin que je me souvienne, j’étais une enfant qui avait besoin de s’isoler très souvent.

Sauvage , timide, naïve, peur des autres, je me retranchais seule dans mon monde. Vivant à la campagne cela m’était facile! je passais beaucoup de temps dans les arbres; j’avais toujours besoin de créer mon univers, des cabanes construites dans des dépendances où je passais la majorité de mes loisirs.

Je m’inventais mon monde, loin de ma famille qui ne me comprenait pas!

J’ai toujours eu aussi besoin de fabriquer, de construire .

C’était des poteries, des petits travaux manuels, de la couture…

J’avais quelques talents artistiques surtout dans le dessin. J’aimais apprendre par moi-même.

Ce qui est toujours le cas aujourd’hui: j’ai du mal à faire exécuter par les autres ce que

je peux faire moi-même.

Je fus une bonne élève en primaire dans une petite école de campagne car j’étais une enfant bien entourée par le corps enseignant bienveillant.

J’étais une enfant très gentille et serviable qui n’aimait pas les conflits et réussissait à me faire des amis.

Mais quand je rentrai au collège, dans la grande ville, j’étais perdue, et j’ai vraiment commencé à me trouver différente des autres élèves. J’étais noyée dans la foule.

La classe de sixième fut très moyenne mais la cinquième se révéla bien meilleure. Je devais changer de collège pour les classes suivantes.

A nouveau le dépaysement et la quatrième fut médiocre à part le cours de sciences naturelles où un professeur remarqua mes possibilités et me stimula.

J’eus de très bonnes notes en ce domaine. La troisième dénota par mon excellence surtout en mathématiques où là aussi j’avais les encouragements du professeur ce qui me valut d’obtenir mon BEPC haut la main et de passer en seconde scientifique au lycée.

A nouveau changement d’établissement, perte de repère, sentiment très profond d’être encore différente des autres même si je mettais tous mes moyens pour me fondre dans la masse, ce qui me semblait épuisant .

Je commençais à être sérieusement déconnectée du système scolaire. Je passais en première scientifique de justesse et avec des lacunes.

La terminale fut laborieuse,je n’arrivais pas à m’intéresser aux cours et je ne pus pas obtenir mon baccalauréat.